samedi 1 mai 2010

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vendredi 30 avril 2010

Qu’est ce que le romantisme ?




Introduction : Le mot apparaît à la fin du XVIII siècles en allemand (romantische ou romantik) et en Anglais (romantic). Petit à petit, il désigne un courant littéraire naissant.


I. Une révolution littéraire :

C’est en Allemagne que le romantisme fut une révélation, littéraire mais surtout philosophique et religieuse.
Le romantisme anglais, né dans les brouillards et les landes, voit s’exprimer des sensibilités aussi particulières que troublantes. Le romantisme est un courant artistique d'Europe occidentale apparu au cours du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et en Allemagne, puis au XIXe siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se développe en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet, par réaction contre la régularité classique jugée trop rigide et le rationalisme philosophique des siècles antérieurs.
Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique. Les poètes romantiques étaient plus poètes que les autres, parce que la poésie avait pour eux une dimension extraordinaire.
II. Le romantisme en art.

Le romantisme par la liberté et la naissance qu’il donne à l’art, est plus simple qu’un mouvement artistique. « La liberté dans l’art » s’oppose aux « règles de l’art ».
Si le romantisme a été en Allemagne en partie un retour aux fonds primitif et indigène, en France, ce fut au contraire une réaction contre la littérature nationale. Les littératures anglaise et allemande ne s'étaient asservies que momentanément à la discipline du classicisme, sous l'influence prédominante de notre grand siècle ; et ce qu'on appelle proprement romantisme outre-Manche et outre-Rhin c'est la période littéraire où le génie septentrional, reprenant conscience de lui-même, répudie l'imitation française. En France, au contraire, pays de culture et de tradition gréco-latines, la littérature était classique depuis la Renaissance, et l'on appelle romantiques les écrivains qui, au début du XIXe siècle, se sont affranchis des règles de pensée, en opposition au classicisme et au réalisme des philosophes du XVIIIè siècle.
Pas plus qu'en Allemagne, cette révolution ne s'est accomplie d'un seul coup en France. À cause de son caractère de rupture avec la tradition nationale, et non avec des habitudes passagères, d'importation étrangère, elle a été plus tardive et a eu plus de peine à se réaliser. Commencée en réalité vers 1750, elle n'a atteint son terme qu'un siècle plus tard. Préparée au XVIIIe siècle , contenue et même refoulée pendant la Révolution et l'Empire, elle n'est arrivée à maturité que sous la Restauration et son triomphe ne s'est affirmé vers 1830 qu'après des luttes ardentes et passionnées.
III. Les écrivains.

Baudelaire : Charles Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. Il est l'un des poètes les plus célèbres du XIXe siècle : en incluant la modernité comme motif poétique, il a rompu avec l'esthétique classique ; il est aussi celui qui a popularisé le poème en prose.
L'Art romantique (1852)
« Partout où j’ai comme un mouton
Qui laisse sa laisse au buisson
Senti se dénuer mon âme.

Je suis un cimetière abhorré de la lune
Où comme des remords qui se traînent de longs vers
Qui s’acharnent toujours sur mes morts les plus chers. »


Chateaubriand l’illustre précurseur : François-Auguste-René, vicomte de Chateaubriand, né à Saint-Malo le 4 septembre 1768 et mort à Paris le 4 juillet 1848, est un écrivain romantique et homme politique français. Il est considéré comme l'une des figures centrales du romantisme français.
Ecrivain à l’œuvre monumentale, homme politique brillant mais toujours controversé,
Chateaubriand est le peintre parfait des premières scènes romantiques.
Atala (1801)


Alphonse de Lamartine, de son nom complet Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869, est un poète et prosateur en même temps qu'un homme politique français. Il représente l'une des grandes figures du romantisme poétique en France.
Recueillements poétiques (1839)


Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français, considéré comme l'un des plus importants écrivains romantiques de langue française.
Notre-Dame de Paris (1831)


Alfred de Musset (né à Paris le 11 décembre 1810 et mort également à Paris le 2 mai 1857) est un poète et un dramaturge français de la période romantique.
Les Deux Maîtresses, Tristesse, Une soirée perdue 1840

Alfred Victor, comte de Vigny est un écrivain, dramaturge et poète français, né le 27 mars 1797 à Loches (Indre-et-Loire) et mort le 17 septembre 1863 à Paris.

Gérard de Nerval, pseudonyme de Gérard Labrunie, né à Paris le 22 mai 1808 et mort à Paris le 26 janvier 1855, était un poète français.
Les Chimères (1854)

George Sand (1804-1876), romancière française d'inspiration romantique, connue pour ses romans champêtres qui célèbrent la douceur de vivre dans la campagne berrichonne et pour sa vie passionnée.


IV. Caractéristique de la peinture romantique :

La première période du romantisme (1770-1820) .Le romantisme s’oppose et promeut le cœur et la passion, l’irrationnel et l’imaginaire, le désordre et l’exaltation, la couleur et la touche, le culte du Moyen Âge et des mythologies de l’Europe du Nord. Sûrement un des meilleurs exemples pour illustrer cette opposition.

jeudi 29 avril 2010

Le romantisme:


Le romantisme:

Le Romantisme est un mouvement littéraire qui prône de laisser largement place à l'expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre.


LE CONTEXTE:

En France, la naissance du romantisme coïncide avec les guerres napoléoniennes (1799-1815). Ce mouvement se développe dans le sillage de la Révolution de 1789 dont l'un des acquis a été la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.

I-HISTOIRE DU ROMANTISME:

Venu d’Allemagne et d’Angleterre, le romantisme émerge dans les années 1820 en France comme un mouvement libéral et littéraire, de jeunes écrivains sont désireux de transposer les acquis politiques et sociaux de la Révolution dans le domaine des Lettres. Ces écrivains réclament, "une littérature plus vaste, plus libre, plus sentimentale, plus énergique" qui soit "l’expression de la société". Elle ajoute que cette littérature doit se libérer du clacissisme et de ses contraintes dont "l’effet est d’étouffer les nobles sentiments, de tarir la source des pensées".


1. Les précurseurs :

Quelques écrivains de la fin du XVIIIe siècle, William Blake, Jean jaques Rousseau et les écrivains allemands du Sturm und Drang, parmi lesquels le Goethe des Souffrances du jeune Werther (1774) et le Schiller des Brigands (1781) sont considérés comme des précurseurs du Romantisme, des « préromantiques », pour reprendre un terme inventé par la critique au début du XXe siècle. Il y a déjà, en effet, dans les œuvres de Rousseau comme dans celles de Senancour, les premières expressions d'un des aspects les plus importants du romantisme : le sentiment de la nature, exprimé comme une extase fondée sur la ressemblance entre le paysage intérieur et le paysage extérieur.

Il y a déjà, aussi, dans les Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, une peinture de ce « mal de vivre » ou de ce « mal du siècle » qui va devenir le thème privilégié de la poésie romantique, celle de Vigny ou de Musset, par exemple.
Même si l'adjectif « romantique » est apparu dès l'âge classique pour concurrencer l'adjectif « romanesque », il ne prend son sens moderne que progressivement, par opposition à l'adjectif « classique » (c'est ainsi que l'emploient d'abord Goethe, Schlegel, Stendhal, etc.). En France, c'est Rousseau, dans les Rêveries du promeneur solitaire, qui, l'un des premiers, lui donne son sens actuel en l'utilisant pour qualifier le caractère pittoresque et sauvage d'un paysage.
En Allemagne, le même adjectif est utilisé pour désigner la poésie médiévale et chevaleresque, comme l'expose, dans De l'Allemagne (1813), Mme de Staël, qui introduit en France les œuvres de la littérature allemande, notamment celles du Sturm und Drang. Ce n'est que par la suite que la forme nominale, « romantisme », entre en usage.


2. Caractéristiques :

S'il est possible de dégager un certain nombre de caractéristiques communes aux romantismes des divers pays d'Europe, chacun n'en demeure pas moins très spécifique, en raison des conditions politiques et sociales particulières dans lesquelles il se développe. Par exemple, le romantisme anglais, inauguré par les Ballades lyriques de Wordsworth et Coleridgeen 1789 , et préfiguré par les Chants d'innocence (1789) de Blake, n'a pas de véritable manifeste d'école. Notons aussi que certains des écrivains anglais contemporains de la période romantique, parmi lesquels Jane Austen, ne sont pas considérés comme des romantiques. En France, en revanche, le romantisme produit un retentissant manifeste d'école, la préface de Cromwell (1827) de Victor Hugo, précédée de l'étude de Stendhal, Racine et Shakespeare (De 1823 à 1825), qui oppose le « Romantisme » au Clacissisme pour louer le premier (incarné par Shakespeare) au détriment du second (représenté par Racine).
Il est vrai que tous ces romantismes nationaux ont en commun d'être des mouvements destructeurs, rejetant les préceptes rationalistes du siècle des Lumières et les canons esthétiques du Clacissisme. De plus , à travers tout le courant européen du Romantisme, des traits généraux s'affirment nettement : la critique du rationalisme, la renaissance de l'intérêt pour la période médiévale gothique, le goût pour les paysages d'un Orient poétisé et pour l'évocation de la vie intérieure, la prééminence accordée au rêve et à l'imagination créatrice, et surtout un intérêt accru pour l'individu, perçu comme origine de la représentation.

Mais se contenter de dégager ces thèmes communs revient à gommer les spécificités nationale au détriment de la compréhension des œuvres.
Si, par exemple, on peut reconnaître le même souci de décrire les nuances de la vie intérieure dans les Méditations poétiques (1820) de Lamartine, et dans les Hymnes à la nuit (1800) de Novalis, ces deux œuvres sont pourtant très différentes l'une de l'autre ; elles ne sont comparables, en effet, ni sur le plan du contexte culturel dans lequel elles s'inscrivent, ni sur le plan formel, ni surtout sur celui de leur intention poétique. Il est donc préférable, pour éviter toute généralisation abusive, de parler du romantisme en tenant compte de ses spécificités nationales.

II- Romantisme français:

1. Préromantisme (D'environ 1780 à 1820) :
Rousseau avec Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761) et les Rêveries du promeneur solitaire (1778, édition posthume en 1782), Mme de Staël avec Delphine (1802) et Corinne ou l'Italie (1807), Chateaubriand avec Atala (1801) et René (1802-1805), Senancour avec Oberman (1804), sont habituellement désignés comme les précurseurs du Romantisme en France. Cette étiquette de précurseurs leur convient, en effet, si l'on s'en tient à une définition du Romantisme français comme école. Mais le lyrisme mélancolique, le sentiment d'une identité entre l'être intérieur et l'être de la nature, les élans successifs d'exaltation et de désespoir, le dégoût de la vie (que dépeint le René de Chateaubriand et qui définit l'âme romantique) sont tout aussi présents chez Rousseau que chez Lamartine ou Musset.

2. Manifestes et polémiques :

C'est sans doute la force du classicisme en France la réussite indiscutable et écrasante des tragédies raciniennes, par exemple et l'immobilisme des institutions littéraires, alliés à un certain conservatisme littéraire, social et politique, qui expliquent la naissance tardive du romantisme français par rapport au romantisme allemand ou anglais.
Dans ce contexte, les jeunes auteurs romantiques ont, en effet, fort à faire pour s'imposer : leur goût de la polémique et de la provocation, tel qu'il s'exprime notamment dans les manifestes et dans les préfaces de leurs œuvres, vient de là. En réalité, l'opposition entre Clacissisme et Romantisme, entre souci d'équilibre et d'harmonie d'une part et lyrisme débridé d'autre part, si souvent mise en avant par les romantiques comme par leurs détracteurs, doit être nuancée, car l'audace formelle du Romantisme par rapport à la norme classique est, dans beaucoup de cas, moins importante qu'il n'y paraît. En outre, sur le plan thématique, les poètes romantiques utilisent couramment des mythes de l'Antiquité grecque, romaine.
Les mythes faisant référence à la nature d'un point de vue panthéiste sont, en particulier, un moyen d'exprimer le sentiment d'une identité secrète entre la nature créée et l'âme humaine: c'est le thème fameux du paysage comme reflet de l'âme (ou de la nature comme miroir de l'âme). La poésie, avant Baudelaire et sa poétique des Correspondances, est donc déjà, pour les romantiques, un outil privilégié pour dévoiler les liens cachés qui organisent l'Univers.

3. Poésie et mal du siècle :

Ce sont les Méditations poétiques (1820) de Lamartine qui constituent traditionnellement l'acte de naissance du lyrisme romantique en France.
La poésie romantique française, dès l'origine, a pour maître-mot l'émotion. Marquant l'émergence de l'individu, elle met en avant l'expression, à la première personne, des sentiments et des états d'âme du poète. Loin des recherches formelles gratuites, cette poésie ne semble avoir d'autre thème, d'autre principe unificateur ni d'autre fin que le sujet lui-même. Celui-ci, fasciné par la complexité de son être intérieur, écrit moins pour un lecteur que pour y trouver «un soulagement de [son] propre cœur » (Lamartine).
En 1836, Jocelyn (suivi de la Chute d'un ange, 1838), œuvre de Lamartine, se présente d'ailleurs comme une « épopée de l'âme ». La Confession d'un enfant du siècle (1836) et les Nuits (1835-1837), de Musset, peignent aussi le dégoût de l'existence et les tourments d'une âme qui n'a pas en ce monde ce qu'elle désire. Quant à Vigny, il décrit dans Stello (1832), puis dans Chatterton (1835), ce qu'il appelle une « épopée de la désillusion », à travers l'itinéraire d'individus inaptes à trouver leur place dans la société.
Ce lyrisme, qui confine parfois à la sensiblerie, sera d'ailleurs condamné par les générations suivantes, notamment par les auteurs symbolistes. Cependant, il ne faut pas oublier que cette poésie est aussi révolutionnaire et engagée notamment celle de Hugo avec les Châtiments (1853) et de Lamartine avec son Recueillement poétique (1839). Les complaintes romantiques ne sauraient, de ce fait, être interprétées comme les symptômes d'un narcissisme maladif et d'un repli exclusif sur les préoccupations d'ordre privé.

4. Drame romantique :

Le romantisme français présente cette particularité d'avoir été un mouvement dont les mots d'ordre étaient plus esthétiques que spéculatifs : dès le Racine et Shakespeare (1823-1825) deStendhal commence une remise en cause des préceptes esthétiques du clacissisme (en l'occurrence ceux de la tragédie néoclassique) au profit de la dramaturgie shakespearienne et de ses démesures.
La génération romantique qui forme le Cénacle, participe à un mémorable scandale, survenu lors de la représentation du drame Hernani (1830) de Victor Hugo, et connu sous le nom de « bataille d'Hernani ». Le drame hugolien engendre une révolution qui remet en question les préceptes dont la tragédie est dotée depuis le Grand Siècle, notamment la régle fondamentale des trois unités. Selon cette règle, devait former un tout (unité d'action), cependant que la scène devait ne représenter qu'un seul lieu (unité de lieu) et la durée des événements représentés ne pas dépasser vingt-quatre heures (unité de temps).
Le théâtre de Victor Hugo, dont les pièces les plus connues sont Cromwell (1827), Marion Delorme (1829), Hernani (1830), Lucrèce Borgia (1833) et Ruy Blas (1838), mais aussi celui de Musset, avec la Nuit vénitienne (1830), les Caprices de Marianne (1833), Fantasio (1834), Lorenzaccio (1834) et On ne badine pas avec l'amour (1834), bouleversent toutes ces prescriptions. La dramatugie romantique multiplie les personnages et les lieux, mêle le vers et la prose, le style haut et le style bas, le sublime et le grotesque, le beau et l'horrible. La Préface de Cromwell, qui contient un exposé de la poétique hugolienne, est une véritable défense et une illustration du drame romantique; elle sert de manifeste à la littérature romantique.

5. Prospérité du mouvement romantique :

Le romantisme français est particulièrement varié et vigoureux dans ses manifestations, puisqu'il s'incarne dans la peinture, la musique, l'histoire, la politique, la critique littéraire, le théâtre, la poésie, le roman, l'essai, les mémoires , etc. De nombreux auteurs et artistes ne se réclamant pas du romantisme sont pourtant si profondément influencés par lui qu'ils lui sont traditionnellement associés dans l'histoire culturelle française.
Après un foisonnement d'œuvres entre 1830 et 1840, l'échec du drame de Victor Hugo, les Burgraves (1843), marque en France la fin de la période romantique. Toute la production littéraire d'écrivains qui, à un titre ou à un autre, se rattachent au romantisme ne relève plus, alors, du mouvement de 1830. Cependant, même officiellement mort aux alentours de 1850, le romantisme a survécu par l'influence, affichée ou souterraine, qu'il exerce sur les choix thématiques et sur la sensibilité des auteurs modernes.

vendredi 2 avril 2010

LECTURE ANALYTIQUE d’un extrait de Kiffe kiffe demain de F.Guene.

Faïza Guène a écrit Kiffe kiffe demain en 2004, c’est son premier roman (écrit à 17 ans). Elle a publié depuis deux autres romans :

- un monde de ouf

- les gens du balto.

Ce roman nous raconte la vie quotidienne d’une jeune fille de banlieue, la narratrice.

Il est truffé d’anecdotes racontées le plus souvent avec humour comme ce passage où la narratrice nous relate sa lecture au roman « à l’eau de rose » trouvé en bas de son immeuble.

Dans un premier temps, nous verrons que la narratrice nous fait le récit d’une aventure. Puis nous analyserons les registres comique et satirique de cet extrait.

La narratrice nous raconte ici une lecture inhabituelle pour elle. C’est un récit qui comporte plusieurs étapes, où la narratrice nous décrit le contenu du livre ainsi que les circonstances de sa lecture.

Ce récit à la première personne est rédigé au passé composé : « j’ai pris », « je l’ai fini»…

Ce qui donne une impression de proximité dans le temps, comme si la narratrice nous racontait quelque chose qui venait juste de se passer. Cette anecdote se déroule en deux temps. Le moment où elle trouve le livre et le moment où elle le finit : « je l’ai fini dans la nuit ».

Le rapprochement des deux moments de la lecture, depuis la découverte du livre en bas de l’immeuble jusqu'à sa lecture très rapide « en une seule nuit », est accentué par l’ellipse temporelle et l’analepse qui passe sous silence les évènements intermédiaires. On a donc une impression de rapidité voir d’avidité de la jeune fille qui semble « se jeter sur le livre ». D’ailleurs, la narratrice nous emporte dans son livre en nous décrivant son contenu.

Nous découvrons en même temps qu’elle le roman .Grâce à l’analepse du début, elle nous ramène au moment de la découverte qui commence par l’identification de la collection « roman style Barbara Cortland mais en bas de gamme ». Puis elle nous décrit la première de couverture par le biais d’une comparaison avec des photos de catalogue de Tati vacance.

Elle nous donne ensuite le titre du livre et elle résume en quelques lignes l’intrigue après avoir présenté la description du livre.

Nous avons déjà commenté la rapidité de cette lecture que l’on peut attribuer au plaisir, de cette lecture solitaire.

On a le sentiment que la lectrice s’est fait piégée par l’attrait de ce livre.

L’ellipse de la première phrase met l’accent sur le moment de la lecture en éliminant tout ce qui se passe entre le moment où elle trouve le livre « en bas de son immeuble » au moment de sa lecture « dans mon lit ».

Ce moment de la lecture semble pour elle un réel moment de plaisir, les circonstances de sa lecture « dans mon lit » « en une nuit » suggèrent l’idée d’un moment d’intimité agréable et de passion vu le temps qu’elle y consacre. En effet, le livre semble exercer une véritable attirance sur elle malgré les clichés.

Axe II traité par le groupe 2 (module)

lundi 8 mars 2010

Portrait en lecteur.


L'extrait dont je me sens le plus proche est L'enfant de Jules Vallès écrit en 1879.
"Dans ce texte l'auteur met en scène les pouvoirs reconnus à la lecture figurant ceux de rêve et de l'évasion"
L'extrait de l'enfant me ressemble, car je suis comme ce personnage. Quand je commence à lire il m'est difficile de m'arrêter, je lis sans m'apercevoir que l'heure tourne. Justement c'est ce livre que j'aimerais lire.
En parlant de lecture il m'arrive de ne pas lire pendant un moment voir quelque temps mais lorsque je commence une lecture, il faut que je sois dans un moment voir calme et non où il y a énormément de bruit car cela me distrait et à ce moment là je lis plusieurs fois la même phrase et je n'aime pas ça.
Je pars dans un esprit tranquille car je lis pour mon plaisir, je ne me dit pas:"Il y a trop de pages et en plus c'est écrit en tout petit" ou "Il me faudra des années pour lire ce roman."
Lors de ma lecture j'essaie de lire vite pour connaître la suite de l'histoire et non pour le terminer.
Je n'est aucun livre qui me ressemble, car chaque livre que j'ai lu reflète une partie de moi mais jamais l'ensemble de ma personnalité, en tout cas pour le moment, qui sais je trouverais un jour le livre qui me correspond.
Celui que j'ai bien aimé est Mélanie et les sept frères Mc Gowan de Kate Brian.
Celui que je recommande serait Une poignée d'étoile de Raffik Schami.